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Kurupt – Streetlights (2010)

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Quoi de neuf LA ? Ce soir semble être une nuit bien agitée autour du night club Avalon, les thugs de chaque district semblent de sorti mais pas d’affolement ce soir c’est celebration autour du Gangsta le plus respecté de la côte ouest Mister Young Gotti aka Kurupt. La foule se fait compacte et si l’atmosphère semble nuageuse la cause en revient aux nombres de blunt allumés par le public. Les Chevrolet Impala font leur show sur le boulevard pendant que les biatch se mêlent aux gangs assorties de leur shorty. Pourquoi cet événement exactement ? Car Kurupt vient présenter son 6ème solo nommé « Streetlights », et le lieu choisi semble tout à fait cohérent puisque le fil conducteur de l’album est de faire bouncer son public. Concocter en très grande partie par le producteur Terrace Martin, le dancefloor risque de salement se détériorer.
 

Le public entre en masse dans l’Avalon, au loin on aperçoit le carré VIP, pas besoin d’intimité, la fumée fait rideau et les grandes pontes du rap Gangsta semblent présentes de quoi présager une très bonne nuit. Crystal et single barrel coulent à flot, le swag est à son paroxysme et le moment pour Kurupt Tha Macc de faire son entrée est arrivé. I’m Burnt ouvre le show comme une track de rassemblement entre old school et new school, le temps d’adaptation est très court et sur le dance floor ca remue de façon non chaland. L’ambiance se refroidit et se durcit sur Question, si le discours de Kurupt est raw, l’instru casse l’intérêt par son inutilité. L’atmosphère devient bouillante sur In Gotti We Trust où X to Z, Xzibit, sorti du carré vient prêter main forte à Kurupt sur cette bonne production. Le public répond présent en affichant une attitude hoodienne. Pure détente sur le dancefloor, weed, crystal et bitches transforment Avalon en paradis pour gangsta pendant que Terrace Martin continue aux manettes et lâche son synthé sur Face Down. Moment d’anthologie, le public instinctivement les mains levées sur cette ogives balancées par Pete Rock, Yes Sir et on en redemande. Ca tâte du bas de dos sur les sofas du night club, les gars s’en donnent à cœur joie bien aidés par la petite vibe synthétisée de All That I Want en présence du DPG Snoop. Ca enchaine les verres et la démarche semble moins assurée alors quoi de mieux pour Kurupt pour lâcher son I’m Drunk, invitation à la débauche. Les corps sont très proches et si Scrape aurait calmé les ardeurs des clubbers par sa vibe de caniveau, Kurupt champion de la discipline en ajoute une couche. On passe d’un petit 35° à une température de volcan, la tension se fait ressentir et Kurupt est loin d’être un diplomate comme il le démontre sur Riot In The Club produit par un Lil’ John qui n’a pas à rougir de son travail vu le niveau de celui de Terrace Martin… Malgré une ambiance vouée à la celebration, on a du mal à ne pas s’emmerder et les dernières tracks assortis de remix ne changent pas la pensée générale.

La party est finie, les gens sortent de la boité enivrés, enfumés et sexuellement vidés mais pour autant un sentiment de soirée à demi réussie se faire fortement sentir. Si Kurupt n’a pas déçu dans sa prestation microphonique grâce à un flow étonnamment en progression dans sa maîtrise, à la production, on navigue entre le ridicule et les productions d’amateur. Et tout Terrace Martin qu’il est, le coupable de cette bévue peut s’en vouloir pour son incompétence généralisée. Au final, à part 3-4 tracks, l’album risque de mourir assez rapidement. Très regrettable…

12/20
Kurupt – Streetlights (2010)
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3 comments on “Kurupt – Streetlights (2010)

  1. 1989 Somethin' on said:

    Vraiment sympa ta chronique, on sent presque les vapeurs d'une autre chronic nous titiller les naseaux!Bref, pour l'album, la mission est attente avec ce skeud calibrer pour faire la teuf, pr faire bouncer, mais alors vraiment pas plus…J'suis archi déçu qu'un mec comme Kurupt puisse balancer un album aussi pauvre quand même. Quand on voit ce qu'il est capable de cracher sur des morceaux comme le magistral "Streetlights" ou le très savoureux "Yessir" (quelle prod!), c'est quand même du gachi je trouve. La où le skeud pêche, c'est évidemment les prods, quand j'écoute des sons comme "All That I Want", "Questions", "Face Down", "Scape" ou "Riot in the Club", je trouve ça triste quoi.A la limite le son avec Xzibit est sympa,sonnant un peu à la Dre, vraiment en tirant un peu plus sur la corde, "I'm The Man", l'Outro, un peu alternative… Mais le reste c'est pas abordable honnêtement…J'avais vraiment kiffé la collabo avec J Wells qui flairer bon le soleil californien, un peu moins le skeud avec Quik, mais là on touche vraiment le bas fond… Je continue à me demander comment des mecs comme Kurupt et Daz peuvent sortir des skeuds qui tout d'abord, passent totalement inaperçu la plupart du temps (combien de hip hop listeners savent que Daz a sorti un skeud l'an dernier?) et surtout qui, sans être forcément mauvais, semblent être fait de bric et de broc et enregistrés dans un fond de cave…Je te trouve vraiment pas méchant sur la notation, parceque 12 pour un skeud comme ça c'est plutôt très généreux ;)

  2. je rejoins complétement ton avis sur ce skeud et oui après coup je me rend compte de ma gentillesse… J'aurais dû lui mettre au maxi 10/20, j'ai été faible sur ce coup, ma pitié envers Kurup m'a aveuglé…

  3. 1989 Somethin' on said:

    Haha! De la pitié oui, c'est un peu mon sentiment aussi après avoir entendu ça!

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